Mort du petit Emile : les ossements ont été déposés peu de temps avant leur découverte

Après la levée des quatre gardes à vue, sans aucune poursuite, dans l'affaire du petit Emile, le procureur de la République a tenu une conférence de presse ce jeudi à 10h30.
Il a précisé que les résultats des expertises, réalisées sur une durée de plusieurs mois, ont révélé que les vêtements et les ossements de l'enfant retrouvés ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte.
Les conclusions permettent aussi d’affirmer que le corps de l’enfant ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt.
Les recherches ont également permis de «considérer l’hypothèse que le corps n’est pas demeuré au même endroit et dans le même biotope au cours du processus de décomposition et qu’il n’a pas été enfui» a déclaré le magistrat.
Des «stigmates anatomiques» permettent de conclure que l’enfant aurait subi «un traumatisme facial violent».
«Vous aurez compris donc que les expertises introduisent la probabilité de l’intervention d’un tiers dans la disparition et la mort d’Émile», a poursuivi Jean-Luc Blachon.
Le procureur a précisé que la piste intra-familiale n'était pas complètement fermée :
«Comme vous le savez, les personnes qui ont été placées en garde à vue ont été remises en liberté parce qu’à l’issue de ces gardes à vue, les charges n’étaient pas suffisantes pour conduire à une mise en examen quelconque»