Devenu tétraplégique après un plongeon raté dans une piscine qu'il squattait, il porte plainte contre les propriétaires
En 2022, un jeune homme de 18 ans s'est introduit avec des amis dans une résidence de Toulouse pour profiter de la piscine en l'absence des propriétaires.
Le jeune majeur a tenté un plongeon. Mais il s'est raté et s'est brisé les vertèbres. Les conséquences sont très lourdes, puisqu'il est devenu tétraplégique.
Deux ans plus tard, en juillet dernier, le jeune homme a décidé de porter plainte contre les copropriétaires pour négligence autour du bassin.
Alexandra, l'une des copropriétaires, a été interrogée par BFM TV.
"La situation est dramatique", reconnaît-elle, à propos de l'état de santé du jeune homme. "Néanmoins, ce n'est pas notre faute", juge-t-elle.
Car, selon elle, la résidence a fait "sa part du marché en allant voir ces jeunes, en leur parlant, en leur demandant de quitter les lieux".
Alexandra a assuré que tout est fait dans la résidence pour mettre en garde les baigneurs : "Dès le mur d'entrée, on retrouve notre panneau de profondeur des bassins qui nous indique de manière très claire la profondeur à 1m08, ainsi que celle à 2m20 pour le fond de la piscine".
Car, selon la loi, lorsqu'un dommage survient sur une propriété, en l'espèce une piscine, les propriétaires doivent répondre du dommage qui a été causé par les personnes qui se blessent même si ce dommage est survenu alors que la personne était illégalement dans les lieux.
Les copropriétaires doivent démontrer que le logement était en bon état avant le squat ou qu’il a été empêché par le squatteur de remplir son obligation d’entretien.