Disparition d'Emile : il y a 4 ans, un incendie criminel ravageait la maison des grands-parents

Dans la nuit du 22 au 23 mars 2019, trois maisons du Boulard, un hameau du Blayeul, dans les Alpes-de-Haute-Provence, avaient été ravagées par les flammes.

Les gendarmes avaient découvert des systèmes de mise à feu dans les bâtiments détruits, laissant aucun doute sur la nature criminelle de cet incendie.

L'une de ces maisons appartenait à l'arrière-grand-père d'Émile, l'enfant de 2 ans et demi disparu le 8 juillet alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents, au Vernet, situé à 19 km du Boulard.

Le ou les auteurs de cet incendie volontaire n'ont jamais été identifiés.

Plusieurs pistes sont explorées, parmi elles, la piste politique.

L'arrière-grand-père d'Émile aurait acheté la maison avec plusieurs amis dans les années 1960, y installant un petit hameau de jeunes aux idées plutôt marquées très à droite.

Les amis étaient adeptes des thèses de Raspail évoquant une "submersion de l’Occident par une vague d’immigration massive".

Mais une autre hypothèse est étudiée par les enquêteurs : l'auteur de cet incendie pourrait être un membre de cette communauté. Car des tensions et des inimitiés étaient nées au sein de ce groupuscule.

Un ancien proche de la famille est pour sa part catégorique : "il existe un lien entre ces deux affaires, l’incendie au Boulard et la disparition du petit Emile le 8 juillet dernier", a-t-il déclaré au Parisien.