Grégory Villemin : dix profils ADN ont été isolés sur les cordelettes

Dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps du petit Grégory Villemin, un enfant de 4 ans retrouvé mort le 16 octobre 1984, dans la Vologne, dans les Vosges.

Tous les scellés du dossier judiciaire, anorak, pantalon, bonnet, chaussettes, chaussures…, ont subi une extraction chimique d’ADN et microdissection au laser.

Ce sont les parents de la petite victime qui avaient fait la demande de cette nouvelle analyse, et qui avait été ordonné en septembre dernier par la chambre de l’instruction de Dijon.

Ces ADN vont être identifier, en les comparant aux quelque 300 prélèvements génétiques de "proches et moins proches" du petit Grégory, réalisés au cours de l’enquête, ainsi qu’au fichier national d’automatiser des empreintes génétiques (FNAEG), mis en place en 1998. Mais les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur, car les scellés ont été beaucoup manipulés.

Le père de Grégory, Jean-Marie Villemin, avait abattu son cousin Bernard Laroche, qui avait été un temps soupçonné du crime. Selon l'avocat des parents de la petite victime : "si on retrouve l’ADN de Bernard Laroche ou de Muriel Bolle (la belle-sœur de Bernard Laroche qui avait accusé ce dernier avant de se rétracter), ce serait formidable.