Le corps découvert dans une malle dans l'incendie d'une maison est un jeune homme disparu depuis 19 mois
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26/03

Le corps découvert dans une malle dans l'incendie d'une maison est un jeune homme disparu depuis 19 mois


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Dans la nuit de mercredi 20 au jeudi 21 décembre, les pompiers étaient intervenus à Gondrexange, en Moselle, pour l'incendie d'une maison.

Après avoir éteint les flammes, les secours avaient découvert dans le logement une malle en fer. Ils l'avaient ouverte et avaient trouvé à l'intérieur un corps en décomposition avancée.

L'autopsie avait révélé qu'il s'agissait d'un jeune homme entre 25 et 30 ans décédé d’une mort violente et non accidentelle.

Les propriétaires de la maison, un couple avec enfants, avaient été placés en garde à vue et mis en examen pour meurtre. Le couple avait affirmé qu'il ignorait la présence de ce cadavre.

L'homme est toujours en détention provisoire, tandis que sa compagne a été libérée sous contrôle judiciaire. Leurs deux enfants de 9 et 13 ans ont été placés.

Des tests ADN ont été pratiqués et ont révélé lundi l'identité de la victime. Il s'agit de Guillaume Mongin, disparu depuis 19 mois.

Le 28 août 2022, ce jeune homme de 26 ans était parti se promener dans la forêt de Val-et-Châtillon, en Meurthe-et-Moselle, commune dont il était originaire.

Après, on n'a plus aucun signe de vie.

Plusieurs appels à témoins avaient été lancés sur les réseaux sociaux. Sa mère l’implorait de rentrer à la maison. Xavier Mongin, son frère de 38 ans, l'avait cherché partout.

Plusieurs témoins avaient affirmé avoir vu Guillaume Mongin à Belfort, à Paris ou encore sur le marché de Noël de Strasbourg.

D'après son frère, la mort de Guillaume Mongin remonterait au jour de sa disparition. "Lors de la balade en foret qu’il a fait le dimanche 28 août 2022, mon frère a peut-être été surpris par son agresseur, qui l’aurait tué et mis dans une malle", avance-t-il

"En fait, il n'avait jamais disparu, mais il a été tué. Guillaume n'était pas un SDF, comme j'ai pu le lire, mais bien un promeneur qui se baladait tous les dimanches, de 13 heures à 16 heures", précise Xavier Mongin.

Les investigations se poursuivent.



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