Boutcha : Karina, 16 ans, violée, tuée d'une balle dans la tête puis jetée dans une fosse
Cette semaine, une quinzaine de gendarmes français de l'IRCGN (Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie Nationale) sont arrivés en Ukraine.
Ils vont aider les enquêteurs ukrainiens dans leurs investigations sur le massacre de Boutcha où plus de 400 civils avaient été retrouvés morts dans les rues au début du mois d'avril.
Une des victimes s'appelait Karina Yershova. Cette jeune fille de 16 ans a été violée par des militaires, tuée d'une balle dans la nuque puis jetée dans une fosse creusée dans un jardin.
Karina avait disparu au début du mois dernier et, le 10 mars, sa mère avait lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour obtenir des informations afin de localiser sa fille.
« J’espère vraiment de l’aide, merci. » avait supplié sa maman.
Le viol serait utilisé par les troupes russes comme instrument de guerre. Il serait si répandu que les jeunes filles se raseraient la tête afin d'éviter d'être abusée sexuellement par les soldats russes en maraude.
Un appel téléphonique entre un soldat russe et sa femme avait été intercepté. Sur l'enregistrement, on entendait l'épouse autoriser son mari à violer des femmes ukrainiennes. Mais elle le suppliait de mettre un préservatif.
Une mère de famille aurait été également été violée pendant des jours par des soldats avant d’être égorgée. Un soldat russe de 24 ans se serait également filmé en train de violer un bébé, il aurait ensuite publié les images en ligne.