Le «violeur de la forêt de Sénart», qui a abusé d'une trentaine de femmes, rejugé
Aïssa Z., 46 ans, comparaît à partir de mardi en appel devant la Cour d'Assises.
Entre 1995 et 2000, il a commis une trentaine de viols, tentatives de viols et agressions sexuelles sur des femmes dans la forêt de Sénart, en Essonne.
Le mode opératoire était toujours le même. L'accusait rodait dans les bois sur son scooter à la recherche d'une proie.
Dès qu'il repérait une victime, le plus souvent une femme qui promenait son chien, il arrêtait son deux-roues en simulant une panne.
Lorsque la victime s'approchait, il se jetait sur elle, la frappait à plusieurs reprises au sol avant de la violer. Puis il présentait ses excuses avant de s'enfuir.
Après avoir avoir abusé d'une trentaine de femmes durant 5 ans, il a subitement arrêté en 2000. Pendant 15 ans, celui que le l'on surnomme "le violeur de la forêt de Sénart" est resté non identifié.
En 2015, les recherches en matière d'identification ADN ont évolué ce qui a permis l'interpellation d'Aïssa Z. Placé en garde à vue, ce père de famille sans histoire a reconnu les faits avant de se rétracter.
En 2020, il avait été condamné en première instance à 20 ans de réclusion criminelle. Il avait fait appel de cette condamnation. Aïssa Zerouati conteste aujourd'hui toujours les faits.